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RIONNOIR

by Oktoplut

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1.
C’est mort quand ça vit C’est noir quand ça rit Les partenaires de l’aube Les opposés Remonter le courant Jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de torrents Et découvrir l’endroit où l’eau commence Nous sommes loin d’être seuls À tomber près des écueils Et s’en relever Le mal dans le bien L’extase pour un rien Les messages qui grondent À l’intérieur Lessivés avec le temps Jusqu’à ce qu’on ne sente plus le torrent Jusqu’à ce qu’il sorte par nos têtes Déjà noyées Se retourner vers le noir S’en servir comme éclair Et voir la lumière
2.
C’est fini, ça suffit On suffoque ici La dernière fois je l’ai dit en dernier C’est évident que je sais que tu sais Comment c’est quand c’est commencé Ma zone est grise et sa chimie en est affligée Je me pousse, course et recommence encore Comiques, comiques les vieux souhaits Sont tellement vieux et tellement morts Et l’avion donne deux ailes Et la nuit offre le mal La vie vaut pas deux cennes Quand la fuite ouvre le bal Quand la prison de cernes Me cerne dans un bocal Et je fais preuve de zèle pour tomber Moi je bouge sur tout ce qui tire et je m’en tire Sans mentir je bouge clairement moins Ralentit par le fait de s’être empiffré Et malgré tout je meurs de faim Les nigiris, les sashimis en zone grise Ma volonté a volé vers la boîte noire Collé collé comme une page pleine Adorer le livre mais taire l’histoire Et l’avion donne deux ailes Et la nuit offre le mal La vie vaut pas deux cennes Quand la fuite ouvre le bal Quand la prison de cernes Me cerne dans un bocal Et je fais preuve de zèle pour tomber Et puis là… Moi je bouge sur tout ce qui tire et je m’en tire Sans mentir je bouge vers le noir Collés collés comme deux pages pleines Adorer le livre mais taire l’histoire Et l’avion donne deux ailes Et la nuit offre le mal La vie vaut pas deux cennes Quand la fuite ouvre le bal Quand la prison de cernes Me cerne dans un bocal Et je fais preuve de zèle pour tomber Et puis là
3.
Le long vol 01:45
Fais du vent Et emmène-le au-delà de tes aspirations Levant toute la puissance qui dort Latente au sein d’une brise d’automne Dépose l’herbe révérente Et donne des ordres aux branches Et lentement le souffle sonne l’agitation Caresse le monde pour l’aspirer dans ta passion Vole tout droit en trajectoire Et trompe-toi des fois Vole tout le long du long couloir Vole Le vent écorne, si puissant, jamais poussé Nul ne peut le prendre ni se retenir de le toucher Fais du vent Et emmène-le au-delà de tes aspirations Vole tout droit en trajectoire Et trompe-toi des fois Vole tout le long du long couloir Vole Et vole sans t’arrêter
4.
Casse pas 02:25
Je suis prisonnier de la glace Version calquée à ma place et moi, Ensorcelé par ma propre image Suis-je celui que je vois? Est-ce le son de ma voix ou pas? Si je brise le miroir Est-ce que je verrai en moi en me fracassant sur le sol? Quand tout devient noir, un rêve Heurter les mémoires, plier Mais ne casse pas, casse pas Mêler mille et une tensions, mille et un airs d’aller Calculer le comment Et résoudre le pourquoi, le quand Le sort scellé par une couche de verre Un forcené maladroit Qu’est-ce que ça serait si c’était toi et moi? Basculer vers l’espoir Les yeux fermés Attention de mêler les éclats Et quand ils grondent, crains pas le pire On verra pas le doux, les tords Et ne casse pas, casse pas Mêler mille et une tensions, mille et un airs d’aller Et quand ils grondent, crains pas le pire On verra pas le doux, les tords Et ne casse pas, casse pas Mêler mille et une tensions, mille et un airs d’aller Quand tout devient noir, un rêve Heurter les mémoires, plier Mais ne casse pas, casse pas Mêler mille et une tensions, mille et un airs d’aller Et quand ils grondent, crains pas le pire On verra pas le doux, les tords Et ne casse pas, casse pas Mêler mille et une tensions, mille et un airs d’aller Suis-je celui que je vois? Suis-je celui que je vois?
5.
Pyromane Brûle dans le feu et brille dans le noir Abri dans un creux, je vois tes yeux quand tu t’endors, mon corps Comme tous les autres je suis vaincu Refondre les métaux, les impuretés à part Ce soir Mon lit me l’a versé comme une soie Derrière le maître coule un esclave de lave Brouillard Plasma de sang, les signaux donnent Le nom de celui qui se réveillera en moi Dos tourné, on m’évinçait de ce monde Avoué, assumé, mordant Mon corps se libère, seul au monde Enveloppé par des kilomètres Devoir continuer la vôtre, aliénons, aliénons la notion Mais courage, réveille Pire dehors La lumière est crue et crie d’ardeur La colère est triste et elle insiste pour être dans la parade Quelle heure éteindra la première S’endort celui dont les braises de guerre sont devenues cendres Retrouver le rêve que j’ai fait hier De forge et de coups le prisme plisse en s’allongeant lentement Surpris de me prendre pour eux-mêmes Surpris d’attendre pour moi, qui sera demain Dos tourné, on m’évinçait de ce monde Avoué, assumé, mordant Mon corps se libère, seul au monde Enveloppé par des kilomètres Devoir continuer la vôtre, aliénons, aliénons la notion Mais courage, réveille-toi Réveille-toi Dos tourné, on m’évinçait de ce monde Avoué, assumé, mordant Mon corps se libère, seul au monde Enveloppé par des kilomètres Devoir continuer la vôtre, aliénons, aliénons la notion Ne pas savoir où est la nôtre
6.
La chute est longue Les ondes sont sans pitié Le corps attend Lassant et passif Gelé, gelé Latent impulsif Gelé, gelé Frappant insensible Elle est courte la fenêtre, la fenêtre Elle est trop loin la fenêtre, la fenêtre Les minutes passent. La fenêtre, la fenêtre Et je perds de la vitesse, la vitesse Lassant et passif Gelé, gelé Latent impulsif Gelé, gelé Frappant insensible Gelé, gelé Évidence impossible
7.
Qualia 03:55
Regard ailé, un livre d’images Je vous vois donc je suis Un royaume enclavé dans vos yeux qui pensent Une part de vrai, une part de vous L’expérience sensible C’est un monde entier que l’on tient dans nos bras Vous voir regarder doucement Les choses remplir vos yeux Un éclair, une ombre, un mouvement, rouille et or Et ces mille images par seconde qui traversent et vacillent Tournent en rond Une force enivrante Énorme vague Aspirés par le vacuum nous sommes vos prisonniers Une seconde pour toujours avec nos ravissantes Dès le premier instant d’inconnu les couleurs et les formes Tournent en rond Une force enivrante C’est promis On veut voir vos yeux si doux Ils font du monde un tout La vibrante féérie Que vous seules escionnez vite Se pare de ses pupilles énormes Tout est dans tout Dans vos regards Tout est dans tout Le soi est dans vos gestes C’est promis On veut voir vos yeux si doux Ils font du monde un tout La vibrante féérie Que vous seules escionnez vite Se pare de ses pupilles énormes
8.
Sans héros 03:30
Sur place je fige La fente éclaire la malice La peur me brûle et mes yeux m’allument Une seconde gelée et moi Je retiens mon souffle À grande cadence je veux fuir Vole ce que tu veux Donne-moi juste une sortie Je te redonnerai ce que tu m’as pris Non merci La violence s’est assise Peu m’importe, la porte la ravive Je suis figé dans une pièce Le monde dehors, il m’entend presque Comme un esprit hold-upé Peur de l’autre Où est mon corps? La main mise Le cœur tremble et vacille Regarde-moi, étire l’élastique Le temps s’épuise et moi Combien d’heures immobile? Est-ce qu’autant que moi tu veux fuir? Je suis figé dans une pièce Le monde dehors, il m’entend presque Comme un esprit hold-upé Peur de l’autre Comme un éveil rêvé Où est mon corps? La peur me tire et moi je me tiens Fort, mais non La tête me glisse entre les mains Fort, mais non Je tiens mon monde sur un fil Fort, mais non Et j’ai peur de m’enfuir Sans merci Instant zéro Indécis Sans héros Je suis figé dans une pièce Le monde dehors, il m’entend presque Comme un esprit hold-upé Peur de l’autre
9.
Cri aphone On veut mieux, on s’aime pour la forme Pris dehors, on voudrait juste entrer Ouvre la porte On oublie toujours de la fermer Le froid qui entre Dénature notre abri Pris en hiver Depuis longtemps on fuit Pris en hiver Depuis longtemps s’écrit le sort Ces paroles On se les répète en mutisme Taisons-nous Même le silence est bruyant La neige ne fond plus jamais dès lors à l’intérieur Frileux comme Des êtres dévêtus Pris en hiver Depuis longtemps on fuit Pris en hiver Depuis longtemps on crie Demande-moi Tout ce qui peut me trotter dans la tête Qui m’implose Apprendre à aimer l’inconnu Je lègue à nous Des images et des mots inachevés Cri aphone Ensemble dans notre solitude
10.
Veille d’harmonie Elle est douce et brise la glace Les étages d’images S’amoncèlent sans répit Au revoir à l’ombre Elle glisse, se blesse, se plie Ramasse les éclats Et elle saigne sans grand souci Non affaiblie Elle guérit en temps record Elle me sourie Mais moi j’ai mal encore Qui entend mes veines? Ma voix hurlante? Comment fais-tu pour dompter mes heures? Un accident? Comment fais-tu pour rêver mes rêves? Je rêve encore… Comment peux-tu écraser mon cœur? Et ça m’écœure, comment je t’aime dans le miroir Pense à revenir Recoller tous les morceaux Sombre avenir Des paroles sans les mots Le temps s’étire Révolue les sentiments Pense à m’écrire Des signaux avec le sang. Qui entend mes veines? Ma voix hurlante? Au revoir à l’ombre… Mais comment? Comment fais-tu pour dompter mes heures? Un accident? Comment fais-tu pour rêver mes rêves? Je rêve encore… Comment peux-tu écraser mon cœur? Et ça m’écœure, comment je t’aime dans le miroir Miroir miroir
11.
On paye le prix On couvre l’ennemi Se sortir du pétrin N’est pas une raison d’être Le vacarme n’existe pas Sur la langue de bois Sous les imperméables Entre le ciel et l’orage Dans les méandres devant Je te cherche mais j’écoute Le son du courant descendant Entre torrent et déroute La pluie me montre enfin Comment opérer l’être sans voir Comme l’ennemi en festin Dans mon festif brouillard T’es perdu dans mes veines Dans l’eau bénite le sang vogue Le sang vogue On paye le prix On couvre l’ennemi On prendrait le « si » Si on était amis Le problème est ailleurs Séparer les âmes sœurs En attendant de voir S’évader les torpeurs Sur les sentiers de voix Qui crient des chemins Dans les méandres devant Je te cherche mais j’écoute Le son du courant descendant Qui fait valser, éparses en route Les paires de personnes en avant, en arrière Qui veulent retourner en haut Ils ne sont qu’eux, ne font qu’un La pluie me montre enfin Comment opérer l’être sans voir Comme l’ennemi en festin Dans mon festif trou noir Tu perdures dans mes veines Dans l’eau bénite le sang vogue Le sang vogue On paye le prix On couvre l’ennemi Rions noir Les tempêtes et le sang Rions noir Les tempêtes et le sang voguent Le sang vogue Le sang vogue Mon ami
12.
Sommeil 09:36
À quand le grand trou? Dors à jamais Athée, avale-nous Sans prière Recouvre nos têtes moites Ouvre la porte Perce nos armures Broie nos rêves Hey, immédiatement Erre dans nos messes à nous Boie dans nos verres Anonyme partout Mord de loin Même quand dort le loup Le regard flou Parasite à genoux Mord de tes belles dents immédiatement Éponge les marques des vis-à-vis Et tords les masques mirages Aie l’air blessé Fais-toi ramasser Laisse-moi rester Tente-moi à mon tour À quand le grand trou? Frère de demain Le risque n’avoue Qu’un seul chemin Incandescente braise Verse de l’eau Sur les pierres brûlantes Corromps-moi Hey, immédiatement Éponge les marques des vis-à-vis Et tords les masques mirages Elle tangue la lubie des morts Elle sombre, l’agonie Elle penche vers le puits encore Et danse vers l’oubli Regard inassouvi, ignoble Haut perché dans les cimes Se frayer en avant de l’autre Un long chemin Sous le sage abandon Aucun destin Se baigner en abondance Dans le fiel épars Le silence avant l’aube Le grand départ Les mains sales, les nerfs mourants Je sommeille Le teint pâle, les mots hurlants Un éveil Comme enclavé par le temps Les corneilles M’ont repéré en tournant Du coin de l’œil
13.
Au revoir la pluie Au revoir et c’est parfait Elle décolle et laisse s’épaissir le rêve Le trouillard est ravi Le mésocyclone est loin Il inonde les eskers déserts N’ayant pas dormi Les trombes se sont espacées Et dès lors le vacarme lointain m’effraie Est-ce qu’il vient par ici? Va-t-il rompre ou s’estomper Il dérobe mes sens et vient de mon désaccord Il s’en vient le bruit, tout près L’entendre me plie, m’abrille J’ai peur d’avoir peur à la longue Rêver moins et dormir mieux L’espoir de vivre Avant que tout ne gèle l’hiver Le périple passe, jamais ne s’arrête Le désordre me remplit La tempête s’est installée Je souhaite seulement qu’elle s’éloigne Il s’en vient le bruit, tout près L’entendre me plie, m’abrille J’ai peur d’avoir peur à la longue Rêver moins et dormir mieux
14.
Où est le mirage? Je veux le voir Juste pour chasser l’ennui Ou bien pour taire mes envies Une porte impossible Un regard vers le vide Je m’en garde et m’en nourris Nourriture fortuite L’air est vicié Je veux respirer la fumée du feu Ressasser les visages Autres que le mien Pour fendre le réservoir Anonyme mais brillant, serein Colporte le message Parler aux arbres Toutes les pensées se vident Indiscrètes et nocives L’air est vicié Je veux respirer la fumée du feu Bouge tes choses Un autre dard qui rate la cible Prends une pause Et cesse de viser l’impossible Viser l’impossible Une montagne Se gravit un pas à la fois Je te réchauffe C’est toi qui te portes mais compte sur moi C’est ton âme Que je veux ressentir d’abord Sans filet Un rire sombre comme le soir Sombre comme le soir Ressassé Sois l’ami de tes démons Brûle au fond Mais pas pour te consumer Les montagnes Se gravirent un pas à la fois Les mirages Ne furent qu’un négatif de toi
15.
C’est long Suivre son cours Avoir à faire face aux pluies, aux vents Descendre. Je terraforme Brillants vallons et plaines larmoyantes Plus fort, minotaure Je coule un ancien bagage aquanaute J’attends Un rendez-vous avec la mer Un saumurage dans l’océan Pourquoi le malheur blesse ma veine Jusqu’à la cime de mes eaux noires Pourquoi mon destin N’est pas le même que celui de mes semblables? Le dessein est bien le même À quoi je sers si je m’épuise avant? Ma voix s’interrompt Je brise en une chorale dans le désert J’attends… Il est long le long delta À coups de rivages endeuillés La caresse du sable ravivée Parcours de malheur réparé Toujours ici, terraformé Je ne rêve plus à l’océan Adieu les brises de plages blanches Je suis le fleuve singulier J’ai tout mon aquifère à offrir Ma marée remonte Je suis mon propre monde Ce cours est le mien Ma marée remonte Je suis mon propre monde Ce cours est le mien Mon eau sert à boire Et moi j’existe pour vous abreuver Il est beau le long delta

credits

released August 13, 2021

Drums, voix, piano, pneu : Laurence Fréchette
Guitare, voix, synthétiseurs, harmonica : Mathieu Forcier
Piano : Jérôme Boisvert
Djembe : Robert Dorris
Octobasse : Eric Chappell
Paroles & musique : Oktoplut
Réalisation, prise de son et mixage : Jérôme Boisvert
Mastering : Ryan Morey
Graphisme : Pierre-Marc Duguay
Enregistré à Montréal en automne 2020

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Oktoplut Montréal, Québec

C'est tuné bas, y a des passes heavy pis des émotions.

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